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MOOD, la bague personnalisable qui sait faire parler d’elle

MOOD, la bague personnalisable qui sait faire parler d’elle

À l’heure du digital, savoir construire, consolider et développer son image à travers les réseaux sociaux et les médias sont des éléments essentiels pour se démarquer. mood collection, l’entreprise vaudoise de bagues changeantes et personnalisables à l’infini « MOOD », l’a bien compris en soignant sa communication 2.0.

Rencontre avec Danny Baumann, Responsable relations presse chez mood collection, qui nous explique les stratégies adoptées ainsi que sa vision du métier.

 

Socialize Magazine | Pouvez-vous, vous présenter brièvement à nos lecteurs ? D’où venez-vous ? Quel a été votre parcours ?
Danny Baumann | Ayant grandi à Froideville dans le canton de Vaud, mon parcours a débuté dans la région lausannoise au gymnase de la cité. Puis, de nouveau à Lausanne, j’ai obtenu un CFC d’employé de commerce.

À la suite de cet apprentissage, j’ai travaillé deux ans dans la gestion de projets. Mon employeur de l’époque m’a poussé à suivre des cours de communication auprès du SAWI. Cette formation m’a ouvert les portes du journalisme. En effet, j’y ai rencontré la rédactrice en chef du magazine Profil. Cette dernière m’a proposé une place de stagiaire de deux ans au quotidien économique AGEFI, avec les cours au Centre de formation au journalisme et aux médias (CFJM).

Quelques mois après avoir obtenu mon diplôme de journaliste en août 2016, j’ai intégré mood collection en tant que responsable relations presse à temps partiel. Enfin, depuis février 2017, je complète mon taux horaire en travaillant également chez Goldbach Media, leader de la commercialisation des médias électroniques privés tv, vidéo et Digital out-of-home.

 

Comment décririez-vous votre travail au quotidien en tant que responsable communication et médias pour la marque MOOD ?
Ma mission principale est d’inciter les médias à parler de la marque MOOD. Pour ce faire, je fais appel au réseau que j’ai pu constituer lors de ma formation de journaliste, de même qu’à mes capacités relationnelles.

En substance, mes journées de travail consistent surtout à prendre contact par email et par téléphone avec les médias mais également des influenceurs sur Internet, voire de potentiels ambassadeurs de la marque.

Enfin, concernant mes outils de travail, je me sers avant tout de mon téléphone, mon ordinateur, Outlook et des différents réseaux sociaux.

 

Quel est l’intérêt, pour une société comme la vôtre, d’être présente sur les réseaux sociaux ?
De nos jours, c’est une question de survie. Une petite société comme mood collection a besoin des réseaux sociaux pour assurer sa visibilité et établir une relation privilégiée avec ses clients.

 

L’étendue de la présence sociale de MOOD est vaste : Twitter, Facebook, Google+, Youtube, Vimeo, Pinterest, LinkedIn et Instagram. Pourquoi avoir opté pour ces réseaux sociaux ? Comment les utilisez-vous ?
Le choix a paru naturel de consacrer un investissement conséquent sur ces diverses plateformes. Cette stratégie vise à toucher le plus grand nombre de personnes et ainsi agrandir, autant que possible, la communauté. Néanmoins, nous avons délibérément choisi d’écarter Snapchat car il correspond à un public trop jeune. Ce qui ne cadre pas avec notre public cible plutôt situé dans les 30-55 ans.

Facebook et Instagram sont les réseaux sociaux privilégiés. Facebook, dont la communauté est d’un peu plus de 40’000 fans, est utilisé pour tout type de communication (concours, articles, vidéos, offres, renvois vers d’autres réseaux sociaux, etc.). Quant à Instagram, dont la communauté compte approximativement 2’300 abonnés, il est surtout utilisé pour les frappes publicitaires. Il permet de mettre en valeur les produits de manière très esthétique.

Enfin, je rajouterais qu’une équipe d’environ 20 personnes, permet d’être très réactive dans la prise de décisions stratégiques ou relatives à la ligne éditoriale. Une fois l’idée validée, l’application est quasi immédiate.

 

Comment utilisez-vous le web pour entrer en contact avec les médias ?
Sur notre site Internet, nous avons une page dédiée au Pressbook. Toutefois, à mon avis, cela se passe avant tout à travers le relationnel avec les médias plutôt qu’à travers le web.

J’essaie d’écrire un communiqué de presse par mois ou dès qu’il y a un événement comme la sortie d’une nouvelle collection. L’important est de fournir le plus d’informations possibles de manière très précise aux médias pour qu’ils aient tout ce qu’il faut pour parler de la marque.

 

Les médias vous suivent-ils sur les réseaux sociaux ?
Il est très rare que les médias se manifestent d’eux mêmes en demandant des informations. C’est là que mon travail est nécessaire afin de les contacter et de les convaincre d’écrire sur notre griffe.

 

Le site Internet de MOOD se décline en français, allemand et anglais. Comment gérez-vous cet aspect trilingue dans la communication avec les médias ?
Je m’occupe essentiellement de la communication en français. Quant aux autres langues, nous avons une traductrice qui s’en charge. Concernant notre succursale ouverte récemment en Espagne, nous avons fait appel à une agence de communication sur place.

Dans un futur plus ou moins proche, l’allemand sera plus important. En effet, mood collection souhaite ouvrir une succursale en Suisse alémanique, Berne ou Zurich. Ainsi, il convient de déjà commencer à constituer un carnet d’adresses visant les suisses allemands et à faire les recherches quant aux influenceurs en Allemagne ou en Suisse allemande.

 

De quelle action avec les médias êtes-vous le plus fier ? Et pourquoi ?
Je n’ai pas en tête une action en particulier. Chaque fois que je dois convaincre un journaliste ou un blogueur d’écrire sur mood collection, je le considère comme un challenge. Tout article publié sur la marque dans des journaux touchant un grand lectorat tels que Le Matin Dimanche ou Le Temps est une réussite en soi.

 

Pourquoi avez-vous voulu faire ce métier ?
Mon rêve, étant petit, était de devenir journaliste sportif. Toutefois, il est nécessaire de savoir s’adapter et faire des compromis dans la vie. Au bout du compte, c’est surtout le milieu de la communication en général qui m’attire et me passionne. Chez mood collection, j’apprécie d’être ce lien entre les médias et la marque.

Pour la suite de mon parcours professionnel, j’aimerais continuer sur cette voie tout en rajoutant d’autres cordes à mon arc. Il est vraiment important de veiller à être à jour et à sans cesse se former à la nouveauté.

 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
L’aspect relationnel me plait tout particulièrement. Chez mood collection justement, nous cultivons cette attitude du début à la fin. C’est un parti pris par la marque, voire un état d’esprit, de vouloir que le client se sente unique, qu’il se reconnaisse dans la marque et ce qu’elle évoque. On peut, notamment, constater les effets positifs d’une telle approche par la multitude de messages de remerciement de la clientèle.

 

Selon vous, quelles sont les qualités requises pour être exercer votre métier ?
Premièrement, il est essentiel d’avoir un bon réseau et de continuer à le cultiver. Deuxièmement, il convient de posséder de bonnes capacités relationnelles. Enfin, pour compléter ces deux atouts indispensables, il est important d’être réactif, proactif et disponible. Par exemple, il est souvent difficile de joindre les journalistes et ils peuvent mettre du temps à vous répondre. Or, quand ils tentent de vous joindre, il vaut mieux être réactif et disponible pour ne pas laisser passer sa chance.

 

Comment se développera votre métier d’après vous dans l’avenir ?
Selon moi, il y aurait peut-être des avancées au niveau de la réalité virtuelle qui pourraient être développées. Autrement, je ne me sens en aucune façon menacé par une concurrence robotique. Aucun robot ne pourra fournir le suivi et le relationnel offerts par un humain. En résumé, je vois ce métier faire partie des domaines porteurs plutôt que menacés.

 

Enfin, en exclusivité pour Socialize Magazine, avez-vous une information à partager avec nos lecteurs en avant-première ?
C’est encore au stade de la discussion. Néanmoins, je peux vous dire que nous sommes sur le point d’avoir une nouvelle ambassadrice pour toucher le marché de Suisse alémanique.


Interview menée par Gicella Bozzo
Etudiante Information Documentaire
Haute école de gestion de Genève

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