Cette année la Saint-Valentin aura une saveur particulière pour bon nombre d’entre nous. Les restaurants, lieu de prédilection pour les couples désireux de célébrer l’amour le jour de la fête des amoureux, demeurent malheureusement fermés.
TheFork a interrogé les suisses sur leurs projets pour le 14 février. Petit récap’ des tendances qui se dégagent en ce début d’année avec Rémy Bitoun, Directeur Régional Suisse chez TheFork.
Chez TheFork, le 14 février est le jour de l’année où la plateforme enregistre le plus de réservations en ligne. Crise sanitaire oblige, les amoureux transis ne pourront pas se rendre au restaurant pour marquer le coup. « L’amour et la nourriture ont toujours été étroitement liés. Pour la majorité d’entre nous manger n’est pas qu’une nécessité mais un plaisir avant tout, voire même une addiction pour certains, tout comme l’amour. Dans un contexte où nous avons dû réduire fortement nos hobbies et nos sorties, la nourriture et la cuisine ont pris une place majeure dans nos vies », explique Rémy Bitoun. TheFork a interrogé 1033 de ses utilisateurs à ce sujet.
Quand nourriture rime avec amour
Le 14 février prochain, 45% des suisses prévoient de célébrer la Saint-Valentin et parmi eux, 65% préféreraient passer la soirée dans un restaurant plutôt que de cuisiner à la maison. Pour 59% des suisses, le restaurant représente l’endroit idéal pour un premier rendez-vous.
Avec les restaurants fermés cette année, les consommateurs ont exprimé leur volonté de recréer l’expérience à la maison. En effet, 57% des suisses prévoient de concocter un délicieux repas pour régaler leur moitié et 35% souhaitent commander dans un restaurant gastronomique. « Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par le fait que pour 79% des Suisses, cuisiner ou manger a joué un rôle essentiel dans le maintien des relations sentimentales ou amicales. Ceci ne fait qu’appuyer notre forte conviction que nourriture et relations humaines ne font qu’un à bien des égards », commente Rémy Bitoun.
Les sorties au restaurant restent l’une des activités préférées des suisses
L’enquête a également dévoilé que l’activité qui manque le plus aux suisses durant cette pandémie sont les sorties au restaurant (86%). Les restaurateurs ont pour la plupart mis en place des systèmes de vente à l’emporter leur permettant de limiter les pertes.
TheFork leur a également apporter son soutien en lançant la plateforme « aidonsnosrestaurants » qui permettaient aux restaurants de proposer à leurs clients des bons prépayés. « Les restaurateurs ont été touchés par l’élan de solidarité qui est né au lendemain du lancement de notre plateforme. L’opération a généré plus de 610 000 CHF, dont 60 000 CHF en Suisse. Les Suisses ont montré une fois de plus leur générosité avec en moyenne un montant de 160 CHF par bon, soit le plus élevé parmi les 6 pays ayant déployé l’initiative. » De plus, l’entreprise continue d’offrir gratuitement son logiciel de gestion des réservations TheFork Manager et de promouvoir les restaurants ayant mis en place la livraison ou vente à l’emporter. « Chaque semaine de nouveaux restaurants s’ajoutent à cette sélection et nous allons poursuivre nos efforts de visibilité », ajoute Rémy Bitoun.
Soutenir à son échelle la restauration suisse et les producteurs locaux
Le mois de février s’annonce encore long pour le secteur de la restauration qui a été très durement touché par la crise. Rémy Bitoun rappelle que chacun peut à son échelle soutenir les restaurants en profitant, par exemple, du service de livraison ou de la vente à l’emporter. « Sur TheFork, les consommateurs ont la possibilité de retrouver une large sélection de restaurants proposant ces services et pourront ainsi directement les joindre pour commander de bons petits plats. » De même, certains établissements proposent des bons cadeaux à la vente leur offrant une rentrée d’argent immédiate.
Il est bon de rappeler que les producteurs locaux voient eux aussi leur chiffre d’affaires s’effriter, conséquence directe de la fermeture des restaurants. « Soutenir la restauration c’est aussi soutenir les producteurs locaux qui sont aussi fortement touchés par la fermeture des restaurants. Ceci passe notamment par l’achat en direct auprès des maraichers et plus globalement de tous les producteurs de produits frais et locaux. Bon nombre d’entre eux se sont mis à livrer par exemple des paniers de fruits et légumes. »
Une réouverture attendue
En juin dernier lors de la réouverture des restaurants, le taux de réservation sur la plateforme TheFork a connu une forte croissance en Suisse en comparaison à l’année 2019 et ce jusqu’à la seconde fermeture en novembre. « Dès la réouverture, plus que jamais les restaurants auront besoin de nous pour se relancer et remonter la pente après plusieurs mois de fermeture. Comme ce fut le cas lors des précédentes réouvertures, nous avons la forte conviction que les Suisses seront au rendez-vous et montreront une fois de plus à quel point les restaurants leur sont chers dans leur vie de quartier », conclut Rémy Bitoun.