Investir, oui mais…
Je ne sais pas comment m’y prendre. Je n’y connais rien. J’ai peur de perdre de l’argent. Pourtant, aujourd’hui les banques s’adressent de plus en plus à leurs clients et les moyens ne manquent pas.
Parmi elles, Alpian, première banque privée digitale de Suisse, offre des services personnalisés haut de gamme à une clientèle de masse. Il est dorénavant possible d’investir dès 30’000 CHF d’investissement, et bientôt à partir de 10’000 CHF.
Nous avons rencontré Victor Cianni, Chief Investment Officer d’Alpian, et lui avons posé 5 questions simples pour se lancer dans les investissements et, pourquoi pas, améliorer son lifestyle.
Pourquoi investir ?
C’est une excellente question ! Il y a deux raisons communément avancées : la première, c’est qu’investir est un moyen complémentaire de générer des revenus pour atteindre nos objectifs financiers. La seconde, c’est qu’investir permet de protéger notre épargne de trois fléaux financiers : l’inflation, les frais et les taxes. Mais Il en existe une troisième raison qui mérite d’être prise en considération : nous investissons tous déjà souvent sans le savoir. En Suisse, en moyenne 15% de nos revenus mensuels sont affectés à notre premier et deuxième piliers et 14% finissent sur un compte épargne. Cet argent est directement investi par les caisses de pensions et indirectement utilisé par les banques pour financer leurs activités et l’économie. Faire d’investir un acte conscient est aussi un moyen de reprendre le contrôle sur nos finances.
Combien investir ?
Pour déterminer le montant à investir, il faut d’abord répondre à la question suivante : de combien d’argent ai-je besoin pour tout le reste ? Tout le reste, c’est un vaste monde qu’il est parfois difficile de cartographier. Cela comprend nos dépenses actuelles et futures, nos projets, nos envies, notre retraite, les besoins des générations suivantes, etc. Faire cet exercice de comptabilité mentale est important. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, vous pouvez commencer par visualiser votre épargne disponible et la répartir en plusieurs pots. Le premier, c’est la réserve de fer, allouez-y une portion suffisante de votre épargne pour subvenir à vos besoins et faire face à tous imprévus financiers. Le deuxième, c’est votre retraite, un pot que nous avons tendance à sous-capitaliser. Prévoyez assez pour vos vieux jours. Une fois ces deux postes pourvus, le reste de votre épargne peut théoriquement être investi, car vous n’en aurez pas besoin immédiatement. Evidement à vous de commencer avec un montant avec lequel vous êtes à l’aise.
Comment investir ?
Le prérequis pour investir, c’est une bonne dose de curiosité. Pratiquement tout ce qui nous entoure peut constituer une opportunité d’investissement. Mais il faut bien commencer quelque part. Le point de départ varie d’une personne à l’autre, mais aussi d’une génération à l’autre. Pour certains, c’est le marché des actions, pour d’autres l’immobilier et pour beaucoup aujourd’hui, les actifs digitaux. Selon moi, le point d’entrée importe peu, mais il est important de respecter quelques règles :
- N’investissez que dans ce que vous comprenez
- Ne prenez pas plus de risques que vous ne pouvez en supporter
- Diversifier vos investissements et élargissez vos horizons
- Bâtissez un portefeuille pour le long terme
- Apprenez à vous connaître en tant qu’investisseur et domptez vos émotions.
Quelle prise de risque ?
Le cerveau humain n’est pas programmé pour investir. Il est bien calibré pour dépenser, épargner et faire des dons, mais investir va à l’encontre de notre nature. Pour deux raisons : parce que nous n’aimons généralement ni prendre des risques ni différer une satisfaction immédiate. Or, le risque est l’essence même de l’investissement. Par exemple, lorsque nous achetons l’action d’une société, nous détenons une partie l’entreprise. C’est parce que nous partageons ses risques que nous pouvons espérer partager une partie de ses revenus. De manière générale, plus le risque est grand, plus les rendements attendus doivent être grands. Une fois ce concept compris, à nous de déterminer le risque que l’on est prêt à prendre en fonction de notre situation et de calibrer nos attentes en fonction. Et n’oubliez pas, il y a aussi un risque à ne pas prendre de risque.
Par la suite, comment gérer au quotidien ?
Pour commencer, posez-vous la question suivante : ai-je ce qu’il faut pour investir ? Je ne parle pas de courage, mais plutôt des considérations pratiques suivantes : temps, volonté, expérience. Si ce n’est pas le cas, faire appel à des professionnels pour vous aider dans votre entreprise peut être une bonne idée. Ensuite, choisissez une plateforme qui vous permet de suivre vos investissements en toute transparence. Par exemple, chez Alpian, nos clients peuvent suivre en quelques clics la performance de leurs investissements, les frais associés, les recommandations de l’équipe de gestion, etc. Enfin, choisissez les bonnes ressources pour effectuer votre recherche et vous tenir informé.e de l’actualité. Les sources d’information ne manquent pas, mais la plupart sont soit payantes, soit gratuites mais orientées (par exemple, des sociétés de courtage qui vous incitent à faire du trading). Prenez le temps de les comparer et n’hésitez pas en combiner plusieurs.
Pour aller plus loin et retrouver de nombreux conseils en investissement, rendez-vous sur i-vest.ch