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Black Atlass “Haunted Paradise” – Une voix soul, un album ardent! 

Black Atlass “Haunted Paradise” – Une voix soul, un album ardent! 


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Voguant sur des lignes R&B subtilement mélangées à une électronique sensuelle et épurée, Black Atlass vous fera oublier la froideur de l’hiver grâce et une profondeur exaltée par un timbre suave.

 

Qui est-il?

Alex Fleming (allias Black Atlass) est un jeune canadien originaire de l’Ontario où il est né en 1995. Ce musicien et photographe débute le piano à l’âge de sept ans et évolue dans une famille possédant une énorme collection musicale allant de Prince à Peter Gabriel, ce qui éveillera chez lui une forte créativité musicale.

Black Atlass se fait rapidement repérer grâce à des morceaux disponibles depuis 2012 sur internet, puis signe sur le label new-yorkais Fool’s Gold records. Repéré par Woodkid, il fait partie en France de l’écurie Gum. En 2013, il fera la première partie de Woodkid sur sa tournée européenne et enchainera les collaborations, dont une particulièrement réussie avec Action Bronson. Inspiré par Kanye West, son univers musical est un mélange entre la noirceur de The xx, la soul de Frank Ocean et l’élégance de The Weeknd. En peu de temps, il s’impose comme l’une des révélations de la sphère Electro/R&B alternatif.

C’est avec le titre « Paris » tiré de son premier EP autoproduit en 2013 « The Black Atlass EP », qui sera d’ailleurs retenu par la marque Louis Vuitton pour le clip d’une campagne publicitaire, que le jeune homme au physique angélique attise la curiosité d’un plus large public. Le monde de la mode lui fait des clins d’œil et sa musique l’amène à s’essayer au mannequinat, notamment pour le défilé de la collection printemps/été 2014 de Christian Dior et sera également élu « artiste de la semaine » par Vogue Magazine.

Début 2014 sort son deuxième EP « Young Bloods » qui démontre un goût pour le passé mais définitivement tourné vers le futur. Faisant usage de samples et d’auto-échantillonnage, Black Atlass assemble à sa guise les boucles et façonne un style très personnel avec un désir profond d’authenticité dans une ambiance envoûtante dans laquelle on aime se perdre. En 2015, se voulant libre de ses choix artistiques, il sort de manière totalement indépendante le court album « Jade » qui depuis a malheureusement été supprimé de sa page Soundcloud.

C’est donc un peu plus d’un an après son album autoproduit qu’on découvre son dernier Opus « Haunted Paradise ».

 

Notre Critique

L’album s’ouvre avec le morceau « Permanent Smile » où il évoque sa tourmente déguisée en une dépendance au « poison ». Par sa voix claire et naturelle, Black Atlass nous emporte sur une rythmique lente et envoûtante distillant un doux parfum vanillé et des gazouillis tropicaux. L’enveloppe ambiante nous met en suspension sur une vague de tendresse (ouiii les filles, réjouissez-vous). Pour ne pas perdre une miette de ce moment magique, il est primordial de s’installer douillettement afin de prendre pleine conscience du potentiel d’évasion de l’Opus. Suivi de « Nothing Else », avec en avant-plan une guitare acoustique sur des consonances trap, il dévoile un peu plus sa voix aïgue et c’est tellement bon ! Complètement absorbés, on savoure la beauté des paysages dessinées par sa voix sensuelle laissant place à toute sa polyvalence musicale et à son talent vocal. Maniant avec une élégance sobre l’art du sample, il transmet une émotion pure sans avoir à ajouter des effets sonores superflus. Plus pop sur « Glow in the Dark », folk sur « Holding On », ou avec des sonorités tropicales sur « Island Love » qui nous porte sur un groove plus ensoleillé à « Summer Time ». Et tandis que le morceau « Tonight » fait monter la fièvre de manière plus percutante et sombre, « Return to Love » révèle ses explorations blues rugissant sur un air folk/rock pour mieux nous faire atterrir avec « Haunted Paradise » organique et délicieusement voluptueux. Le dernier morceau « Exit » reprend « Creep » de Radiohead qui magnifiquement interprété sur un fond guitare-piano, nous susurre quelques notes suaves en guise d’adieu.

On est définitivement falling in love du travail artistique d’Alex Flemming. Sa fragilité laisse percevoir un énorme potentiel avec un supplément d’âme qui nous plonge dans l’intimité d’un monde qu’il prend soin de créer sans laisser place au hasard.

Emmitouflés dans le confort douillet du home sweet home « Haunted Paradise » vous offrira une parenthèse où se mêleront souvenirs ardents et sensualité !

 

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