A la voix, au piano ou encore à la trompette, les femmes rayonnent dans toutes les variétés du jazz.
Alsarah & The Nubatones
Alsarah ouvrira le Festival avec ses rythmes irrésistibles de rétropop nubienne. Entourée de oud et de percussions est-africaines, la chanteuse ethnomusicologue dévoilera ses influences multiples, s’inspirant autant de la diva jamaïcaine Grace Jones que du célèbre chanteur et compositeur soudanais Abdel Gadir Salim.
Les Amazones d’Afrique
Inspirées des audacieuses guerrières qui ont défendu le royaume du Dahomey (ancien nom du Bénin) lors de la colonisation, les plus puissantes voix féminines d’Afrique de l’Ouest, dont Mamani Keita, Kandia Kouyaté et Rokia Koné, se sont armées de leur musique, de percussions et de kora, des instruments traditionnellement joués par des hommes en Afrique, pour défendre la cause qui leur est chère. Celle d’être une femme, une artiste, en Afrique et dans le monde d’aujourd’hui.
Michelle Willis
Michelle Willis, dont la voix accompagnera un des pianistes européens les plus groovy et convoités du moment, Eric Legnini, figure parmi les chanteuses dont la scène canadienne actuelle s’enorgueillit le plus. Selon David Grosby, “Michelle Willis sounds like God on a good day ». A découvrir dans un concert qui naviguera entre afro-jazz, soul et funk.
Airelle Besson
Figure incontournable de la scène jazz hexagonale, la trompettiste Airelle Besson passera le dimanche 2 avril de la scène du Temple à celle du Chapiteau. On la retrouvera d’abord dans un hommage au père du tango Carlos Gardel, en compagnie de Vincent Ségal, Minino Garay et Lionel Suarez. Puis aux côtés d’Erik Truffaz, Camélia Jordana ou encore Piers Faccini, dans un hommage au plus grand crooner et trompettiste de tous les temps, Chet Baker.
Geri Allen
Elle est l’une des plus grandes pianistes du jazz américain. Immense soliste, Geri Allen s’est également distinguée auprès des très grands noms de sa génération : Lester Bowie, Charlie Haden, Paul Motian, Dave Holland, Jack DeJohnette ou encore Wayne Shorter. On l’entendra à Cully auprès de deux autres pianistes monumentaux : McCoy Tyner et Craig Taborn.
Low Leaf
Aujourd’hui installée à Los Angeles, elle mélange le hip-hop, les musiques électroniques et acoustiques, les rythmiques indiennes, africaines ou amérindiennes. Low Leaf, jeune chanteuse, productrice et songwriter originaire des Philippines, illuminera le Chapiteau avec sa voix douce et ses compositions vivifiantes tirées de son dernier album Palm Psalms: A Light To Resolve All Darkness.
Dans les caveaux du OFF
La batteuse française Anne Paceo, primée aux Victoires de la Musique 2016, électrisera le Club le 1er avril. La compositrice et pianiste suisse-allemande Marie Krüttli se produira au Sweet Basile le 6 avril avec son trio. Sélectionnés à Suisse Diagonales Jazz cette année et vainqueur du ZKB Jazz Preis en 2016, les trois musiciens proposent un jazz multicolore, captivant et audacieux. Au Sweet Basile toujours, Lada Obradovic, rare batteuse dans un groupe de jazz suisse, accompagnera le David Tixier Trio le 31 mars.
Pour (re)découvrir ces artistes, rendez-vous sur cullyjazz.ch ainsi qu’au bureau du Festival.