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La Magie de l’Humour de Fabien Olicard
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La Magie de l’Humour de Fabien Olicard

Quand les frontières de l’humour et du mentalisme s’effacent, c’est un spectacle envoûtant qui émerge, et c’est cette alchimie unique que Fabien Olicard va apporter lors du gala d’ouverture du Montreux Comedy Festival 2023.

Avec son esprit vif et son charisme captivant, Fabien Olicard n’est pas seulement un humoriste; il est un véritable maître de l’esprit, jouant avec les perceptions et les attentes pour le plus grand plaisir de son public.

Un mentaliste, neuf humoristes, deux heures pour oublier le temps qui passe, le temps qu’il reste, le temps perdu qu’on ne rattrape plus… et se marrer. Voilà la promesse que va tenter de tenir Fabien Olicard, entouré d’amis humoristes parmi lesquels La Bajon, Arnaud Demanche, Laurie Peret, Les décaféinés, Meryem Benoua, Rodrigue, Mike & Rike, Jeremy Crausaz, Felix Dhjan et Elisabeth Buffet. Ensemble, ils vous proposent une soirée captivante, pleine de rires et de surprises.

Dans l’interview qui suit, nous plongeons dans l’esprit de cet illusionniste de la comédie, dévoilant les dessous de ce que nous pourrons découvrir lors de sa performance, ses interactions inspirantes avec d’autres cadors de l’humour, et ses aspirations pour les jours à venir. Accrochez-vous, car Fabien Olicard est sur le point de vous emmener dans un voyage où la réalité est aussi drôle qu’insaisissable.

Socialize Magazine | Fabien, pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Fabien Olicard | Je suis un passionné du cerveau et suis très curieux de nature. Je fais des spectacles, des one-man-show… dans la forme c’est de l’humour. Mais au fond, on parle un peu du cerveau, de ce que je peux faire et surtout de ce que vous, le public, pouvez faire.

Qu’est-ce qui vous a amené à participer au Montreux Comedy Festival cette année ?
Principalement le fait qu’ils m’aient demandé (rires) mais ça date en réalité de 2019 pour animer le gala en 2020 et en 2020 il s’est passé ce que vous savez. 2021 c’était à nouveau reporté et 2022 je n’étais plus disponible. C’est finalement quatre ans plus tard, après la première fois que nous avons parlé de cette possibilité que je peux être là. Donc ça fait quatre ans que j’attends (rires).

Comment préparez-vous votre gala et vos passages dans un festival aussi prestigieux que celui de Montreux ?
Avec le même sérieux que pour n’importe quel festival (rires). Je suis très heureux d’être à Montreux bien-sûr et il faut le faire sérieusement. Mais dans le fond, il faut toujours prendre les choses au sérieux, surtout l’humour. L’humour, c’est quelque chose qui se prépare, qui est millimétré. Et pour ce spectacle, je n’ai pas gardé ce que je prévoyais de faire en 2020. Je suis reparti d’une page blanche parce que je voulais, au contraire, que ce ne soit pas du réchauffé, je voulais que ce soit à la hauteur du Montreux Comedy Festival. Et je travaille en collaboration avec Nicolas Vital, qui est quelqu’un avec qui j’ai déjà travaillé en collaboration pour l’un de mes précédents spectacles, et on le construit ensemble. On avance pas à pas : la thématique, ce que l’on veut y voir, les idées de sketcs, les numéros, les artistes qui arrivent et qui envoient leurs sketchs aussi, on compose aussi autour des intermèdes, on vérifie la cohérence de tout ça et puis on commence à penser à l’habillage, à la lumière, au son, à ce qui peut se passer sur scène et à l’écran. C’est pas à pas, la meilleure façon de préparer un festival comme Montreux. Il faut prendre beaucoup de temps pour le faire, prendre beaucoup de temps pour bien le faire.

Il y a un grand désir et une grande excitation de bien faire les choses !

Y a-t-il une pression particulière associée à la performance dans un événement avec une telle histoire comique ?
Je ne sais pas s’il y a une énorme pression. Il y a une grande envie, une grande excitation. Je ne suis pas sûr qu’il y ait une pression. La pression n’est pas le bon terme. Il y a juste un désir particulier de bien faire, de démontrer que nous sommes au bon endroit au bon moment et que nous méritons cette place, parce qu’il y a beaucoup d’artistes qui méritent d’avoir leur gala à Montreux. C’est plus dans cet état d’esprit de dire « bon, cette année c’est moi. Mais regardez, en fait, on a travaillé pour mériter d’être là! »

Pouvez-vous nous raconter une anecdote marquante de vos expériences passées au Montreux Comedy Festival ?
Ah, oui, il y en a une qui est marrante (rires)! Je crois que j’étais dans un gala, en 2013 ou 2014, et sur ce gala-là, il y avait aussi une québécoise et son mari qui était producteur également. Et j’avais tapé dans l’oeil de ce producteur sans trop savoir qui il était et c’est comme ça qu’en 2014, je me suis retrouvé au Festival d’Humour du Comedi!ha, un énorme festival au Québec. Il n’y avait que trois français invités cette année-là. C’était très drôle d’ailleurs, parce que c’était Gad Elmaleh, une star, Olivier de Benoît, une star, et Fabian Olicard, personne ne savait qui c’était. Et tout ça c’est parce que le fameux producteur m’avait vu et rencontré au Festival de Montreux. C’est assez drôle de se dire qu’à l’époque, alors que j’étais déjà très content d’être un artiste invité à un gala du Festival de Montreux a été un vrai point de départ parce que c’est ce qui m’a amené à faire cet énorme festival au Québec et qui m’a amené à faire des tournées au Québec. J’y suis allé quatre fois depuis des tournées. C’est incroyable.

Peu importe que vous soyez connu ou non. Le public du Montreux Comedy Festival est à l’écoute de votre proposition artistique et si c’est drôle, ils seront là pour vous soutenir.

Comment décririez-vous l’ambiance et le public de Montreux ?
C’est un bon public parce que c’est un public qui est habitué, qui connaît l’humour, qui a les codes de l’humour. C’est très sympa. C’est aussi un public qui a l’habitude de donner sa chance aux humoristes. C’est très agréable et il faut le souligner. C’est-à-dire que peu importe que vous soyez connu ou pas connu, ils sont à l’écoute de votre proposition artistique, et si c’est drôle, ils seront là pour vous soutenir. C’est chouette.

Votre spectacle mélange souvent humour et mentalisme. Comment ce mélange est-il reçu dans un festival principalement axé sur la comédie ?
C’est à eux qu’il faut poser la question, pas à moi. C’est peut-être ça mon meilleur mentalisme, en fait (rires). Mon meilleur secret en matière de mentalisme est d’avoir réussi à intégrer le milieu de l’humour et les festivals d’humour depuis plus de dix ans (rires).

Y a-t-il des ajustements que vous devez faire pour votre spectacle spécifiquement pour Montreux ?
Eh bien, il ne s’agit pas d’ajustements. Je ne fais pas mon spectacle au gala de Montreux. Je fais le gala d’ouverture, ce qui signifie que nous avons tout écrit pour le festival de Montreux. C’est plus qu’ajusté, c’est une écriture faite spécialement pour le gala.

Et quelles leçons tirez-vous de votre participation à des festivals comme celui de Montreux ?
C’est important dans la carrière d’un artiste. Depuis 2011, je voulais être identifié dans le circuit de l’humour, malgré le fait que je fasse du mentalisme. Ce sont des marqueurs d’identification très forts pour le public, mais aussi pour les professionnels, de montrer que notre spectacle vaut la peine d’être programmé dans des festivals comme celui de Montreux. Celui dont je parlais, en 2013-2014, a été un marqueur très, très important. Et aujourd’hui c’est un autre marqueur, d’ailleurs, très important.

Comment s’est passée la rencontre et les collaborations avec d’autres artistes pendant la préparation de votre gala ?
Très bien, parce que je les connais tous, pour la quasi-totalité. Et puis les autres, on a regardé un peu leurs sketchs sur internet, ils nous ont envoyé des textes, donc c’est très facile de s’en occuper. Les artistes que je ne connais pas sont des artistes qui ont été proposés par Montreux et je leur fais confiance parce qu’ils font une grande veille dans l’humour. Donc c’est sûr que ça va bien se passer.

Après une expérience comme celle-ci, quels sont vos projets ou ambitions pour l’avenir ?
Eh bien, continuer. Tout va bien. Donc, continuer (rires). C’est juste ça. L’année prochaine, je vais faire un Palais des Sports à Paris. C’est un grand objectif aussi, donc il y a toujours de grands projets à venir.

Quel message aimeriez-vous passer à ceux qui vous ont soutenu et suivi jusqu’ici, notamment à travers votre chaîne Youtube ?
Je veux les remercier surtout ceux qui me connaissent bien grâce à internet. Je veux les remercier d’éteindre leur écran et de venir voir le spectacle en direct parce que je fais tout ça pour ça au final. Je ne l’ai jamais caché, quand j’ai commencé à faire des vidéos sur internet en 2016. J’expliquais déjà dans la première vidéo que j’étais sur scène depuis six ans, que j’allais faire ça, en plus à côté de la scène, parce que ça me faisait plaisir. Mais l’objectif pour moi, c’est le spectacle vivant, la scène. C’est le moment où je vis. C’est marqué dans le nom, le vivant. Mais j’ai beaucoup de chance d’avoir un public qui est capable d’éteindre son écran pour venir voir ce qui se passe dans la vraie vie. C’est très, très chouette et j’en suis également fier lorsque, parfois, certains d’entre eux sont un peu plus jeunes et qu’ils me le disent : « C’est la première fois que je franchis la porte d’un théâtre ou d’un club de comédie. »

Pour terminer, y a-t-il quelque chose de particulier que vous aimeriez partager avec nos lecteurices?
J’aime beaucoup jouer en Suisse d’une manière générale. Le public suisse, quel que soit le canton, est super! J’ai d’ailleurs beaucoup joué en Suisse. Je pense que j’ai commencé la première fois à venir jouer en 2012 et j’essaye de faire en sorte d’avoir, à chaque spectacle, six à huit villes en Suisse à chaque fois parce que nous sommes toujours très bien accueillis. Il n’est pas toujours facile pour nous de venir avec des camions, et ainsi de suite, mais nous sommes toujours très bien accueillis. Le public est toujours au rendez-vous. C’est un très bon public, le public Suisse, et on vous aime pour ça.

> Retrouvez Fabien Olicard lors de son gala d’ouverture les 8 et 9 novembre 2023 au Montreux Comedy Festival 2023 et sur sa chaîne Youtube

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