fbpx
Vous lisez en ce moment
Un mood store à Zurich : le tremplin économique idéal

Un mood store à Zurich : le tremplin économique idéal

D’Orbe à Barcelone, mood, un concept de bagues personnalisables, doit notamment son succès à sa créativité sans faille, son dynamisme, une équipe de passionnés et sa communauté.

Portée par un duo d’entrepreneurs, Stéphanie Pousaz et Arlette Bélat, la marque se lance dans un nouveau défi : conquérir la Suisse alémanique et dénicher un local à Zurich.

Nous avons rencontré Stéphanie qui nous raconte les obstacles à franchir pour signer un contrat de bail à Zurich.

 

Socialize Magazine | Depuis que vous avez repris mood en 2013 avec Arlette, la marque a connu une accélération dans son développement, en multipliant les mood stores. Comment avez-vous dynamisé le développement de la marque de cette manière ?
Stéphanie Pousaz | Créé en 2004, le concept des bagues personnalisables mood est l’œuvre de Cédric Chevalley. Désireux de développer d’autres projets personnels, il nous a proposé, à Arlette et moi, de reprendre la marque en 2013. Nous avons des retours positifs, notre produit plaît et comme nous croyons fortement à son développement, nous nous investissons totalement. Le fait de mettre de l’énergie encore et encore vers un but finit toujours par payer.

Les mood stores font partie de votre stratégie commerciale à l’heure où les commerces misent essentiellement sur le numérique… Comment développez-vous ces deux canaux ?
De 2004 à 2013, même si la bague mood était disponible dans certaines boutiques, il n’existait aucun store qui ne lui soit exclusivement dédié… Et pour cause, le pari de faire marcher un store en ne commercialisant qu’un seul produit, qui plus est une bague, nécessitait au préalable une reconnaissance de la marque et la construction d’une communauté, notamment via le net.
A un certain moment, avec Arlette nous avons perçu l’envie de nos clients de pouvoir se rendre dans un lieu dédié à la bague mood. C’est pourquoi, nous avons décidé d’ouvrir un premier petit showroom qui a été dès le départ « victime de son succès ». En effet, avec un showroom, nous répondions à une demande récurrente de nos clients, à savoir pouvoir « voir la bague en vrai », la toucher, l’essayer, et s’amuser avec le produit en passant des heures à essayer différentes combinaisons. Par contre, il est clair que sans les canaux digitaux, nos mood store ne fonctionneraient pas comme maintenant. Ce sont deux outils complémentaires. C’est une recette gagnante s’agissant de notre produit.

Où prévoyez-vous d’ouvrir le prochain mood store ?
Nous avons jeté notre dévolu sur Zurich. Par contre, nous nous heurtons à plus de barrières pour trouver un local au bord de la Limmat que pour ouvrir un shop en Suisse romande ou même à Barcelone. En tous les cas, avoir un showroom et/ou un mood store à Zurich reste notre objectif même si le temps pour y arriver est plus important que prévu.

Comment se déroule le processus ?
Nous avons démarré les démarches depuis une année. Nous avons essuyé plusieurs refus. Les raisons invoquées ne sont pas toujours les mêmes. Mais apparemment le marché immobilier zurichois n’est pas le même qu’en Suisse romande. De manière générale, les gérances sont très sélectives et particulièrement pointilleuses dans les documents demandés : un business plan précis, des explications sur notre stratégie de vente, etc. Il semble que Zurich soit une ville passablement convoitée et c’est pour cette raison qu’il est plus compliqué de s’y implanter. Nous ne bénéficions pas non plus de la même renommée en Suisse allemande qu’en Romandie et nous avons plus de choses à prouver en quelque sorte.

Voulez-vous adopter une autre stratégie ?
Il faut savoir néanmoins utiliser les barrières qui se présentent pour les transformer en énergie positive si je puis dire (sourire). Nous avons dès lors envisagé une autre approche ponctuelle : à savoir faire arriver la marque mood à Zurich, mais au travers d’événements ponctuels… une sorte de pop-up store express itinérant. Ce laps de temps supplémentaire jusqu’à l’ouverture de notre prochain store ou showroom nous permettra de construire en amont notre future communauté zurichoise.

En cas d’échec, vous avez une autre ville en tête ?
Nous avons choisi Zurich entre autres car Arlette y vit depuis quelques temps. Et il est clair que la ville serait un tremplin économique idéal dans la stratégie commerciale de mood. Mais nous ne sommes pas bornés et nous pourrions sans autre nous tourner vers une autre ville de Suisse alémanique. Il faut savoir pouvoir changer de point de vue.

En quoi consistent les évènements ponctuels ?
Nous voulons dénicher des espaces designs, des lieux de rencontre conviviaux dans lesquels se passeront des moments privilégiés pour une clientèle sélectionnée sur invitation. Ces évènements permettront de créer des synergies avec des curieux, des inconnus et notre communauté, dans un endroit chill, à l’image de mood. Une sorte de pop-up store express itinérant, imaginé à notre façon.

 

Pour ce faire, cherchez-vous également une ambassadrice ou un ambassadeur suisse-allemand à l’image de Sébastien Buemi ?
Nous ne « cherchons » pas à proprement parler quelqu’un. La plupart du temps, les partenariats conclus avec nos ambassadeurs se font un peu au hasard des rencontres, des événements et de coups de cœur. Toutefois, il est clair qu’un ambassadeur suisse alémanique, fan de mood, sera un atout dans cette nouvelle conquête.

Aucun commentaire (0)

Laisser un commentaire