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Oxmo Puccino plus funky que jamais sur la scène des Docks

Oxmo Puccino plus funky que jamais sur la scène des Docks

Poète du bitume, rappeur de l’amour, Black Jacques Brel ou Black desperado, cet éternel étudiant de la vie, touche par sa sincérité et la profondeur de ses textes.

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Avec un style qui lui est propre et une plume aiguisée comme personne, Oxmo Puccino à su faire tomber les barrières entre le rap et la chanson française. Séduisant un large public, il reste incontournable sur la scène hexagonale détenant une place enviable dans le cœur de son public.

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Qui est-il ?

Faut-il encore le présenter ? Ou alors juste pour le plaisir… Issu de la première vague du rap français, ce rappeur de 41 ans qui a grandi à Paris s’impose dès son premier album « Opéra Puccino (1998) », devenu disque d’or. A partir de là, Oxmo Puccino, nous offre plusieurs albums et sera récompensé à deux reprises pour le meilleur album de musique urbaine aux Victoires de la Musique avec « L’Arme de Paix (2009) » et « Roi sans carrosse (2012) ».

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En 2014, il collabore avec Ibrahim Maalouf, trompettiste de renommé, sur le projet « Au pays d’Alice ». Soutenus par un orchestre classique et des chœurs, ce projet propose un opéra moderne aux influences multiples.

Oxmo Puccino aime explorer ses 1000 et Une facettes et nous embarque vers une épopée intergalactique nommée « La Voix Lactée (2015) ». Plus sincère que jamais, et avec une maturité assumée, il nous balade dans la Slow life, nous ramenant aux essentiels du Hip Hop et à l’ultra positivité. Ses textes chinés avec tendresse, se dévoilent un peu plus à chaque écoute pour atteindre la symbiose avec nos états d’âme.

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« J’ai moins besoin d’amour que de gens honnêtes »

« Espérer c’est l’évasion, caresser l’occasion, puis l’éclosion »

« A cheval sur une tortue, j’arrive au galop »

« Quelle que soit la fortune, on finit pauvre quand on exhausse que les vœux des autres »

« Sauveur ou destructeur, notre monde est coloré par les rêveurs »

« Embrasser l’incertitude ! Tant qu’on souffle, s’moquer des inquiétudes »

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Le Concert

Se rendre à un concert d’Oxmo Puccino, c’est un peu comme prendre rendez-vous avec un poto qu’on n’aurait pas vu depuis longtemps ! On serait presque tenté de prendre une bouteille sous le bras, histoire de philosopher de la vie autour d’un verre.

Ce genre de rendez-vous ne se rate pas, et nous profitons du passage d’Oxmo Puccino, le 23 mars aux Docks de Lausanne, pour une parenthèse poétique dans « La Voix Lactée ».

En première partie, c’est Redouanne Harjane, humoriste au second degré, qui ouvre la soirée. Avec des textes audacieux, et accompagné par quelques accords de guitare, l’absurdité de ses propos finit par avoir raison de nous. Un humour noir déconcertant mais hilarant !

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Arrive l’heure du rendez-vous ! Musiciens en place et lumières tamisées, le batteur ouvre le bal suivi des guitaristes et du claviériste. Oxmo, en toute décontraction, débute le concert avec son titre « Slow Life », emblème de son dernier album.

Avec des sonorités très funky, le public, en joie, s’adonne à une ovation dès le troisième morceau joué. C’est vous dire à quel point Oxmo et ses musiciens sont lumineux sur scène.

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Oxmo, généreux, aime partager, conter, faisant ainsi les transitions en créant des réels moments d’échange avec son public. Accompagné de talentueux musiciens respirants la bonne humeur, il nous balance des morceaux de son dernier Opus, « A cheval sûr », « Amour & Propriété », « Une chance », mais nous fait également plaisir avec des titres plus anciens comme « L’enfant seul », « J’ai mal au mic » ou encore « J’te connaissais pas ».

Le public, conquis d’avance, se délecte de chaque seconde, chaque parole, chaque note. Saisir l’instant présent pour mieux savourer l’instant d’après.

Oxmo nous fait crier, chanter, rire, nous laissant ainsi une place à ses côtés. Lorsqu’il quitte la scène, sous un tonnerre d’applaudissements et après avoir remercié tous les acteurs de cette soirée – de la salle aux musiciens, sans oublier les techniciens et autres intervenants – c’est pour mieux revenir !  « Doux or Die », « Alias Jon Smoke », « Mama Lova » puis « Les potos » tiré de son dernier Opus, vient refermer cette parenthèse poétiquement cosmique.

Nous saluons l’artiste sans regret et, sereinement, le laissons quitter la scène avec un contentement certain. Non pas de le voir partir mais de se sentir enrichis de joie.

Décidément, Monsieur Puccino est non seulement intergalactique, mais intergénérationnel. Pour certains Papa, pour d’autres Grand Frère ou encore Poto, il nous emmène dans la stratosphère afin de prendre conscience de la beauté du paysage, qui nous dépasse parfois par sa grandeur.

Merci l’artiste de nous avoir tricoté un si joli pull !

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