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La Vaudoise, une assurance à la page

La Vaudoise, une assurance à la page

Le réseau social est devenu un outil de communication incontournable et un nouveau point de contact à ne pas négliger.

Rencontre avec Marine Lintanf spécialiste en communication et en marketing et collaboratrice au département Communication & Branding au Siège de la Vaudoise Assurances à Lausanne.

 

Socialize Magazine | Pour commencer, quel est ton parcours professionnel ?
Marine Lintanf | J’ai suivi le gymnase et fait ensuite une maturité professionnelle commerciale. J’ai été engagée au Marketing à la Vaudoise Assurances pour entreprendre ce stage MPC d’un an. J’ai ensuite fait la HEIG à Yverdon en emploi sur quatre ans. Durant ces quatre années d’études, j’ai travaillé en Communication et ceci toujours à la Vaudoise. Après un voyage linguistique de trois mois à Berlin, j’ai obtenu un brevet fédéral de spécialiste en communication, puis un brevet fédéral de spécialiste en marketing. Je suis restée dans le département Communication durant les trois années qu’ont duré ces deux brevets. Cela fait maintenant dix ans que je travaille à la Vaudoise Assurances.

 

Quelles sont tes activités à la Vaudoise Assurances ?
Je m’occupe essentiellement des campagnes de communication. C’est-à-dire le développement de la nouvelle campagne, de la stratégie, la coordination avec l’agence que nous mandatons. Je planifie la campagne de communication dans les médias et celle liée aux sponsorings. Je m’occupe des éditions, des brochures et des flyers promotionnels. Je suis en relation directe avec le marketing et les graphistes au sein de l’entreprise. Je m’occupe également des newsletters et des réseaux sociaux.

 

Sur quels réseaux sociaux la Vaudoise est-elle présente ?
La Vaudoise Assurances est présente sur Facebook, LinkedIn, Twitter, YouTube, Google+ et depuis peu sur Instagram.

Nous utilisons YouTube pour charger les vidéos liées à nos activités de sponsoring, les campagnes publicitaires ainsi que les vidéos destinées à l’interne que nous mettons en privé sur notre chaîne. YouTube nous sert de bibliothèque dans laquelle les vidéos sont chargées et ne nous sert pas de réseau social à proprement parler. Je ne peux donc pas dire que nous avons une communauté autour de ce réseau.

D’autre part, nous ne sommes pas non plus actifs sur Google+, c’est principalement pour améliorer notre référencement. Google+ permet de « prendre » entre autres les flux de Facebook et de YouTube et de les regrouper.

 

Êtes-vous plusieurs à vous occuper des publications sur ces réseaux sociaux ? Si oui, quels sont vos rôles respectifs ?
Nous sommes désormais deux à nous occuper des publications sur les réseaux sociaux. Depuis environ un an un deuxième collaborateur a été engagé et c’est essentiellement lui qui est en charge de tenir le planning et de chercher du contenu. De mon côté, j’alimente aussi nos pages, mais surtout en rapport aux campagnes produits et aux campagnes images.

Nos collègues du département Communication & Branding nous fournissent également du contenu concernant le sponsoring et les concours. Sinon, le département Marketing alimente aussi nos pages. Toutefois, ces deux départements nous communiquent uniquement du contenu. Mon collègue et moi-même sommes les seuls à publier sur nos réseaux sociaux.

De plus, nous essayons d’être proactifs. Il nous arrive de nous adresser directement à un département afin de proposer de poster telle ou telle information. En effet, les collaborateurs ne pensent pas nécessairement à venir vers nous avec du contenu susceptible d’être intéressant à publier.

 

Peux-tu me parler de la ligne éditoriale de Facebook, LinkedIn, Twitter et Instagram ?
Nous sommes actuellement en train de travailler sur la stratégie social media avec un partenaire externe. Effectivement, il est plutôt difficile d’avoir une ligne éditoriale et de savoir exactement ce qui doit être publié et sur quel réseau précisément.

Les objectifs pour Facebook sont d’augmenter le capital sympathie de la marque, de créer une communauté et de motiver l’interaction. Sur ce réseau, nous partageons avant tout du contenu lié au sponsoring, les coulisses de ceux-ci, les actualités de la Vaudoise, et nous proposons des concours. De plus, nous publions parfois sur notre page nos campagnes produits mais ce n’est pas l’objectif principal.

LinkedIn est un réseau professionnel. Nous y publions des informations liées à la Communication Institutionnelle, nos communiqués de presse ainsi que ce qui concerne les Ressources Humaines. Nous y postons par exemple les annonces et les offres d’emploi. Les objectifs pour ce réseau sont plus précis et pour un public-cible ayant un intérêt pour la Vaudoise, qu’ils soient clients ou non-clients. Le message y est institutionnel.

Twitter est un réseau que nous utilisons très peu, voire quasiment pas. Nous avions ouvert notre compte Twitter il y a deux ou trois ans, mais nous n’avons jamais vraiment réussi à l’exploiter. Selon moi, Twitter sert à de l’information journalistique et je trouve qu’il est beaucoup plus difficile de créer une communauté sur Twitter plutôt que sur Facebook.

Nous avons installé Instagram il y a peu de temps, une semaine avant le Tour de Romandie qui s’est couru au mois d’avril de cette année. Nous avons pour le moment essentiellement posté des vidéos et des photos des coulisses du Tour. Nous essayons de publier sur Instagram du contenu différent, plus original. C’est un réseau qui permet de se « lâcher » un peu plus !

 

Planifiez-vous à l’avance les publications sur les réseaux ?
En principe oui, mais cela dépend du réseau. Tous les lundis matin, nous avons une séance et nous regardons ce que nous avons pour la semaine à venir et ce que nous pourrions publier en fonction de l’actualité.

Pour Facebook, nous avons un planning sur lequel nous nous appuyons et nous nous sommes fixés une publication au minimum par semaine. Durant le Tour de Romandie, nous en publions un peu plus mais ces publications sont également planifiées à l’avance.

Par contre, sur LinkedIn, nous publions lorsque nous avons du contenu intéressant à partager. Nous n’avons donc pas un planning préétabli. D’ailleurs, nous n’avons pas non plus un nombre minimum de publications par semaine.

 

Quel réseau semble avoir ou a le plus d’impact sur la communauté ?
Je pense que LinkedIn a un très bon impact au niveau de la notoriété institutionnelle. Ce réseau permet à la Vaudoise d’être une marque employeur et la positionne en tant qu’entreprise de qualité.

Facebook a lui aussi un excellent impact et permet d’augmenter le capital sympathie de la marque. Nous y publions du contenu plus « friendly ». D’autre part, grâce aux concours publiés sur ce réseau, nous remarquons un réel engagement de la communauté.

 

Comment faites-vous le lien entre les réseaux sociaux et le site Internet ?
Sur LinkedIn, il y a quasiment toujours un lien qui redirige sur le site www.vaudoise.ch. Mais c’est plus un objectif de notoriété qu’une volonté de rediriger la communauté.

Pour la première fois cette année, nous capitalisons essentiellement sur les réseaux sociaux. C’est-à-dire que nous proposons aux abonnés des contenus sympas, des photos, des concours et lorsque nous plaçons une communication liée à nos produits, cela nous permet, je pense, d’atteindre plus facilement notre communauté. Du reste, lorsque nous publions l’une de nos campagnes produits, un lien ramène sur la page en question de notre site Internet.

 

Outre les réseaux sociaux, avez-vous des canaux (plateformes ou applications) permettant de fidéliser la communauté Vaudoise ?
Nous essayons de fidéliser la communauté surtout par le biais des concours. Nous proposons en moyenne une quinzaine de concours par année.

Lors de nos actions de sponsoring, nous distribuons des cadeaux non-publicitaires, tels qu’un vélo, et parallèlement des billets pour certains évènements. Les matchs du LHC ou le Cirque Knie en sont des exemples.

Nous motivons la communauté à s’engager par le biais des concours en taguant des amis, en envoyant une photo ou en racontant son meilleur souvenir. Nous cherchons à faire participer et interagir nos followers.

 

Selon toi, quel est le challenge pour une assurance telle que la Vaudoise pour réussir à fidéliser sa communauté sur les réseaux sociaux ?
Les réseaux sociaux sont devenus un nouveau moyen de communication, il est donc important de poursuivre dans ce sens. Nous avons d’ailleurs parfois des clients qui nous écrivent via Facebook pour nous informer d’un sinistre. C’est en quelque sorte un nouveau point de contact.

Les réseaux sociaux sont une bonne manière de faire parler de nous, mais différemment.

Le challenge est de continuer à adapter notre communication en fonction du réseau social utilisé et cela n’est pas toujours évident.


Interview menée par Delphine Thommen
Etudiante Information Documentaire
Haute école de gestion de Genève

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