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À la rencontre de The Gardener & The Tree

À la rencontre de The Gardener & The Tree

Pour cette 28e édition du Caribana, le festival propose sur leurs deux scènes principales onze artistes suisses dont The Gardener & The Tree. Présenté comme la dernière pépite pop-folk, originaire de Schaffhouse, c’est avec passion, authenticité et en toute simplicité qu’ils ont offert aux  festivaliers un concert rythmé et mélodieux.

Quelques heures avant leur prestation, nous avons eu la chance de les rencontrer. C’est le chanteur de la bande, Manuel Felder, qui nous accueille détendu. L’entretien se déroule en anglais. Il se prête avec sympathie au jeu de l’interview pour notre plus grand plaisir. 

 

Socialize Magazine | Il y a trois ans, vous avez sorti votre premier EP « Revolution » puis « Mossbo ». Aujourd’hui vous avez plusieurs dates prévues en Suisse et votre premier album «69591, LAXÄ » sortira demain (08.06.2018). Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous. Comment est né The Gardener & The Tree ?
The Gardener & The Tree | Nous sommes cinq mecs de Schaffhouse. Il y a Patrick Fet au Piano, Patrik Muggli à la guitare, Philippe à la Bass, Daniel à la batterie et moi à la voix. Nous avons tous un amour inconditionnel pour la musique. Nous nous sommes rencontrés à l’école puis via le biais de nos familles. Les dernières rencontres se sont faites lorsqu’on s’est sérieusement lancé dans la musique. Ca c’est fait comme ça.

 

D’où est-ce que ça vient ce mystérieux nom The Gardener & The Tree ?
Nous passions juste une agréable soirée tous ensemble. Nous avons commencé à réfléchir au nom de notre bande. Puis The Gardener & The tree a fait surface. A ce moment là, on s’est dit « ça y est, on l’a ! ». Tout simplement.

 

Etait-ce pour vous une évidence de faire de la musique ?
Oui, c’était évident. Nous avons pour ainsi dire tous grandi avec la musique. Ca nous passionne depuis notre enfance. De mon côté ma mère et mon père en pratiquaient. J’ai toujours aimé ça.

 

Comment composez-vous vos titres ? Est-ce un travail d’équipe ?
Oui, nous fonctionnons vraiment comme une bande. Nous nous retrouvons et on joue en free-style. A la fin de ces sessions on retient ce qui nous a plu, on commence à travailler dessus puis finalement, bien plus tard, on va au studio.

  

Comment définiriez-vous votre style ?
Heum… c’est une question difficile. Nous appelons ça « indie folk » mais dans le fond, on ne peut pas vraiment définir notre style. Quand on joue, c’est juste nous.

 

Qu’est-ce que vous souhaitez transmettre à travers vos chansons?
Dans nos chansons, c’est beaucoup des questions sur l’avenir, comment les choses se passent et pourquoi elles se passent. Nous abordons des sujets en lien avec nos vies. Je crois que notre musique est un moyen d’exprimer ces sentiments, ces interrogations qui sont parfois difficiles à gérer ou que l’on a tout simplement envie de partager. Un moyen de mettre les mots sur des émotions et des sentiments.

  

En d’autres termes, vous allez chercher votre inspiration à travers ce que vous vivez ?
Oui, nos vies nous inspirent. Quand tu écris, c’est comme si tu mettais un miroir en toi et que tu regardes ce qui s’y passe. On parle d’où on vient, d’où on va, etc. C’est comme si l’on faisait le point sur nos vies.

  

Quel est l’artiste/groupe préféré de la bande ?
Je citerai Robert Francis… Un temps nous écoutions aussi beaucoup Of Monsters and Men.

 

Votre premier album « 69591, Laxä » sort demain (08.06.2018), parlez-nous en un peu plus ?
C’est notre premier album, oui. Nous ne pensions pas prendre autant de temps pour le faire. Nous avions planifié de le sortir en deux ans. Il y avait beaucoup de chansons. On a sélectionné celles que l’on souhaitait, celles qui selon nous seraient le mieux perçues à l’extérieur. Faire ce tri nous a pris du temps.

Le nom de l’album fait référence à une adresse en Suède car nous avons composé une partie de nos chansons dans le Grand Nord, en Suède. C’était l’endroit idéal. Nous avions le calme absolu pour composer. L’album entier a, quant à lui, été enregistré en Suisse à Winterthur.

Nous sommes content du résultat mais la sortie de l’album c’est demain donc nous sommes aussi un peu nerveux. On se demande toujours s’il sera bien perçu.

  

On se réjouit de l’écouter. En attendant, pourriez-vous nous dire quel serait votre grand rêve ?
Je crois que l’un de nos grands rêves est de jouer nos titres à travers le monde entier. Pas pour la « big money », mais tout simplement pour avoir la possibilité de voyager gratuitement.  Pouvoir envisager d’aller dans tous ces pays où l’on a toujours eu envie d’aller, découvrir les différents publics. Des publics déchainés et qui dansent. Donner et prendre en traversant le monde. Nous offrons de la musique et ils nous donnent une place où vivre.

 

Quelle est votre ville préférée en suisse ?
Schaffhouse et peut-être aussi Bâle. Si nous devions choisir une ville en suisse romande, ça serait Nyon.

 

Avez-vous déjà joué en suisse romande ?
Oui, nous avons joué une fois à la Parenthèse à Nyon et une fois en Valais à Finhaut au A Bloc festival. Et nous allons prochainement donner un concert au Montreux Jazz, le 12 juillet, sur une des scènes gratuites. On se réjouit.

 

Donc ce soir, ça sera la 3ème fois que vous allez jouer devant ce public suisse romand. Comment est-ce que vous le trouvez ?
Nous aimons jouer devant ce public. On adore son enthousiasme et son énergie !  Nous allons d’ailleurs venir plus souvent jouer pour eux.

 

Récemment, vous avez sorti trois vidéos clips pour votre chanson « secret ». Pouvez-vous nous en dire plus à propos de cette chanson et ce projet ?
Cette chanson parle des secrets que les gens gardent pour eux. Ce genre de secret que tu ne veux pas ou ne peux pas partager. Ces secrets que tu caches pour préserver une relation ou une personne que tu aimes, etc. On garde des secrets pour différentes raisons et il était difficile de toutes les placer dans un seul clip. Nous avons donc décidé d’en faire trois. Les clips réalisés en suisse ont été produits par Jen Ries et Marcel Sokoll.

 

Pour terminer cette interview, avez-vous un petit mot, un « mantra » pour nos lecteurs ?
Ma phrase du moment ? …Just Fucking Do it ! (rire)

 

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