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Les dessous des défilés de mode

Les dessous des défilés de mode

New York, Londres, Milan, Paris… Mais que peuvent bien avoir en commun ces quatre villes ? Les Fashion Weeks pardi, et ce deux fois par année ! Les différentes maisons de couture présentent leurs dernières nouveautés en deux défilés distincts : la collection printemps-été en février-mars et la collection automne-hiver en septembre-octobre.

 

Nouvelles formes de business et de production

A chaque année son lot de nouveautés, en 2016 par exemple, le concept « See now, Buy now » était sur le bout de toutes lèvres. En effet, il faut normalement attendre au moins six mois après le défilé en question pour se procurer les habits qui y sont présentés. Or, il est désormais possible d’acheter des pièces directement après certains défilés.

 

Atmosphère inédite

Les défilés sortent de plus en plus des sentiers battus. On observe une certaine compétition à l’originalité entre les différentes marques. En 2014, Ralph Lauren présentait son défilé à travers des hologrammes (4D) à Central Park à New York.

Cette année, Marc Jacobs a misé sur la simplicité minimale : pas de musique, pas de décor, pas de smartphone autorisé dans la salle, juste une longue allée droite où les mannequins ont défilé en silence. Etonnant de la part de celui qui, autrefois directeur artistique chez Louis Vuitton, organisait des défilés très extravagants ! Karl Lagerfeld, quant à lui, volait toutes les étoiles du ciel et une fusée pour son défilé Chanel, toute en extravagance.

 

Let’s expo

Chaque défilé demandant beaucoup de travail (montage, scénario, etc.), il est fréquent que les « stages » restent ouverts au public pendant une semaine après le défilé. Ainsi tout un chacun peut visiter et fouler les mêmes parterres que de nombreuses célébrités.

 

Celebrity endorsment

Autre nouveauté, le « type » de stars. Le milieu de la mode, autrefois très fermé, s’ouvre de plus en plus à de nouveaux acteurs. Il suffit d’observer les « first rows » (premiers rangs) et on en déduit qu’ils ne sont plus réservés uniquement à des spécialistes de la mode. Certaines stars présentent même leur propre collection, comme la chanteuse Rihanna qui n’est autre que la directrice artistique de Puma. Certaines stars de la musique sont également invitées, comme on invite Lady Gaga au Superbowl, pour leurs apparitions inoubliables. Des actrices connues sont aussi sur la liste des invitées et des podiums, comme par exemple Kristen Stewart, ou encore Vanessa Paradis. On note également la présence des « enfants de », comme Lily Rose Depp ou encore Zoé Kravitz. Mais, on ne s’arrête pas là, les blogueurs influents se sont aussi faits une place dans les différents défilés. Par exemple, la blogueuse Kristina Bazan qui a représenté la marque Dolce & Gabbana lors du dernier défilé en date.

Des formes de modèles moins strictes

Après avoir invité des personnalités connues à défiler, c’est aux modèles plus-size, aux transgenres et aux seniors de se faire une place sur les podiums. Michael Kors a innové en faisant appel à un mannequin avec des rondeurs pour représenter sa dernière collection. Le mannequin en question, Ashley Graham, a fièrement défilé entre Gigi Hadid et Kendall Jenner.

La maison de couture Coach a misé sur un mannequin transgenre. Vincent Beier était le modèle parfait autant pour le maquillage que les vêtements pour femme. En effet, il se décrit comme anticonformiste et refuse qu’on le catégorise comme homme ou femme.

Simone de Rocha ou encore Guo Pei ont choisi de ne pas oublier les seniors. Pourquoi la mode devrait-elle être réservée aux jeunes personnes ? A 72 ans, Marie Sophie Wilson a pris plaisir à défiler lors de la Fashion Week à Londres le mois passé.

Mode éco-responsable

De plus en plus de marques, comme The Kooples ou Esprit, ont annoncé leur intention de ne plus faire usage de fourrure lors de leurs défilés. Cette nouvelle a évidemment réjouit la PETA qui décerne chaque année des prix aux marques qui promeuvent une mode éco-responsable.

 

Engagement politique

Après le scandale du « Muslim ban », Imran Amed (fondateur de Business of Fashion) a invité les personnes présentes à porter un carré (foulard) blanc en guise de protestation contre la mesure prise par Donald Trump. A travers cette action, Imran Amed a voulu montrer que la mode peut être plus que le reflet de notre société, elle peut être engageante. L’engouement politique, de part et d’autre, ne s’est pas fait attendre, et c’est toute une foule de mannequins et même d’invités, qui a porté le fameux foulard en guise de soutien et de protestation.

 

Défilés x réseaux sociaux = visibilité ++

Quel est l’objet à ne pas oublier lorsqu’on se rend à un défilé ? Son smartphone bien sûr ! Outil indispensable non seulement pour immortaliser cet important événement, mais surtout pour le partager. L’avènement des réseaux sociaux a permis au monde de la mode de se démocratiser, mais également d’élargir sa visibilité à moindre coût étant donné que c’est le spectateur lui-même qui relaie et crée une certaine publicité. Les maisons de couture ont bien compris que des réseaux sociaux comme Instagram sont un bénéfice pour eux. Ainsi ils n’hésitent pas à inviter à leur défilé des personnes influentes afin qu’elles partagent cette expérience avec leurs communautés.

Save the dates !

A vos agendas, les prochaines dates des Fashion Weeks qui se tiendront respectivement à New York, Londres, Milan et Paris en septembre et octobre prochain.

  • 7 au 15 septembre à New York
  • 15 au 19 septembre à Londres
  • 20 au 27 septembre à Milan
  • 26 septembre au 3 octobre à Paris

 

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