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La tendance du #Healthyfood

La tendance du #Healthyfood

Nous avons tous entendu ou lu ces mots quelque part : « Mange 5 fruits et légumes par jour, c’est bon pour ta santé ! ». Certes, nous ne doutons pas de ces bienfaits pour la santé mais soyons réalistes… qui mange réellement une salade de fruits et une ratatouille par jour ?

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Qu’entendons-nous par alimentation saine ?

Lorsque l’on parle d’alimentation saine, on ne parle pas uniquement de nourriture ; il y a plusieurs aspects qui se dégagent et plusieurs avis aussi. Tout d’abord la santé, mais aussi un certain respect de l’environnement et une forme de bien-être. Manger sain, c’est par exemple consommer des produits sans lactose, sans additifs, bios, protéinés, mais aussi essayer de consommer local, des produits de saison et finalement, être bien dans son corps. Les régimes à base d’aliments sains les plus courants sont les régimes végétariens (sans viande ni poisson), vegans (non consommation de tout produit provenant d’un animal), bios, raws (crudivores) ou encore paléos (manger comme à l’ère paléolithique). Et par régimes, nous n’entendons pas ici « faire des restrictions », mais « adopter un certain comportement » vis-à-vis de la nourriture et les multiples modes de vie qu’elle propose. Il est compliqué de mettre des étiquettes sur ce que sont les aliments sains tant les individus ont leur propre vision accompagnée de motivations éthiques et sanitaires.

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Un esprit sain dans un corps sain

Alors que les articles sur l’obésité se font de plus en plus fréquents dans les médias, la consommation d’aliments sains, elle, augmente également. Les spécialistes tirent partout la sonnette d’alarme : nous mangeons trop et nous mangeons mal (environ le double de calories dont nous avons réellement besoin). Mas d’où vient cette attention toute particulière à manger sainement ? Il est possible que ce soit un mélange de plusieurs éléments. Premièrement, l’avènement des réseaux sociaux. En effet, depuis que nous les utilisons, le partage est toujours plus large et porte sur toujours plus de sujets, dont l’alimentation. Attention, il y a évidemment de tout sur les réseaux sociaux, et si l’on y trouve des recettes « healthy » on y trouve aussi des recettes « supra-caloriques ». Deuxièmement, un ras-le-bol à l’encontre des grandes marques de « malbouffe » qui font de la publicité pour des aliments gras mais économiques. On notera également l’effet greenwashing qui s’est développé autour des marques pour rendre leurs entreprises plus « vertes », plus « saines » alors que ce n’est que de la stratégie marketing. Les individus ne veulent plus se faire abuser par des publicités mensongères, ils s’interrogent et s’informent beaucoup plus qu’auparavant; Internet leur en donne les moyens. Cet élan nous amène à faire plus attention à soi et sa santé, dont fait partie notre mode d’alimentation. De plus, les scandales alimentaires, comme Findus ou encore la vache folle, ont poussé les gens à s’intéresser de plus près aux composants des aliments qu’ils ingurgitaient. Pour finir, relevons le culte de l’individualisme, observable surtout dans les sociétés occidentales, celui-ci amène les gens à être de plus en plus performants. D’où le fait peut-être que les alicaments (dont les compléments alimentaires font partie) se vendent si bien.

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Manger sain, un privilège pour riches ?

Il faut quand même relever que cette tendance à vouloir se nourrir de manière toujours plus saine touche essentiellement les pays riches, dont la population se nourrit généralement pour se faire plaisir plutôt que pour survivre comme dans beaucoup de pays défavorisés. On dit parfois que « lorsque les riches deviennent plus riches, les pauvres deviennent plus pauvres », dans le cas de l’alimentation, lorsque les riches décident de manger sain cela peut avoir des conséquences sur les populations pauvres. En Amérique du Sud par exemple, on y cultive le quinoa, qui est un aliment de base pour la population locale ; or celle-ci commence à ne plus pouvoir profiter de cette pseudo-céréale (ndlr : le quinoa ne fait pas partie des graminées mais de la famille des épinards). La raison première vient du fait que les producteurs exportent le quinoa à travers le monde depuis que des chercheurs ont relevé ses bienfaits alimentaires, pauvre en lipides et riche en fer.  Le quinoa est alors devenu trop cher pour les indigènes. Ce phénomène d’exportation des ressources s’observe dans plusieurs pays pauvres, « 800 millions de personnes ne mangent pas à leur faim » nous rapporte l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. De plus, l’Office de la Statistique Suisse relève que les suisses ayant un revenu élevé ont tendance à manger bio et faire plus attention à leur alimentation.

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Si l’argent n’a pas d’odeur… a-t-il un goût ?

Les grandes firmes ont bien compris que cette volonté de consommer des aliments sains rapporterait gros ; c’est pourquoi, les marques ont tendance à adapter et réinventer leurs produits pour plaire aux consommateurs. Dans cette lancée, ont été créés les alicaments, des aliments censés avoir des vertus fonctionnelles pour le corps ; Bifidus, Activia, Actimel de Danone, ça vous parle ? Mais favorisent-ils réellement le transit de digestion et renforcent-ils vraiment les défenses naturelles comme il est vanté dans leurs publicités ? Les nutritionnistes mettent en garde qu’il est difficile de faire le lien entre les bienfaits d’un produit et le corps humain. Il faut rester vigilant car nous sommes souvent face à des stratégies d’ordre purement marketing dans lesquelles il y a une exagération des vertus et une fausse impression de manger sain. Il existe cependant des unités de contrôles comme l’European Food Safety Authority ou, en Suisse, l’Office Fédéral de la  sécurité alimentaire et vétérinaire, qui examinent les publicités qui vantent les vertus-santé de certains produits et jugent si elles sont mensongères ou non. Cependant elles n’ont pas toujours existé et au début du 20e siècle par exemple, les marques pouvaient se permettre des publicités saugrenues. Dans le top 3 on note :

  • La marque Guinness qui prônait un renforcement du système immunitaire grâce à sa bière
  • La marque Ferrero qui assurait que les Kinders faisaient grandir
  • La marque Kellogs qui mettait en avant que manger des Corn Flakes empêchait la masturbation des enfants
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Food x Instagram

Nous ne vous présentons plus Instagram tant il est devenu un réseau social incontournable pour qui aime s’inspirer, voir, poster, liker ou encore commenter des photos. Quel meilleur moyen pour y montrer les bienfaits d’une alimentation saine ? Les photos de nourriture ont déjà envahi ce réseau social, des hashtags comme #food ou encore #foodporn, ont déjà été utilisés plusieurs millions de fois. Couplez à cela le hashtag #healthy et nous voilà normalement en présence de photos d’alimentation apparemment saine. D’ailleurs, le compte officiel Instagram a lancé le weekend du 21-22 mai un challenge sur son compte. Les personnes qui postaient les photos les plus originales mêlant nourriture fraîche et saine seraient relayées sur leur compte et disposant de plus de 130 millions d’abonnés. Tout ceci pour la bonne cause car Instagram a voulu encourager les internautes à créer des photos pour sensibiliser à l’éducation alimentaire et la santé publique. Il y avait même un hashtag pour l’occasion : #WHPedibleart qui signifie « Weekend Hashtag Project » – art comestible.

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Souvent représentées par des corps bien sculptés ou des assiettes composées d’aliments peu caloriques, frais, ou bio, ces images peuvent avoir un réel impact sur les internautes et les pousser à remettre en question leur manière de s’alimenter, voire leur donner envie d’imiter ce mode de vie. Nous remarquons de plus en plus de personnes postant leur nourriture sur les réseaux sociaux (pas seulement sur Instagram) et nous pouvons alors nous demander quel en est le but ? Montrer ce que nous mangeons ? Montrer ce que nous avons acheté ? Montrer ce que nous avons cuisiné ? Dans tous les cas, les photos publiées sont généralement bien mises en scène, il y a une certaine beauté qui se dégage de ces plats. Au final, ne voulons-nous pas donner envie aux autres en postant une photo de nourriture ? Ne voulons-nous pas montrer un certain mode de vie alimentaire ? Les réseaux sociaux ne reflètent pas la réalité, mais sont un bon moyen de montrer les choses sous leur meilleur angle.

Pour vous mettre en appétit, nous vous avons sélectionné 3 comptes Instagram qui, selon nous, reflètent bien le sujet.

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Tout ou rien

Il y a toujours des individus qui ont des comportements extrêmes et nous pouvons observer une déviance découlant de l’alimentation saine qui se nomme l’orthorexie. L’orthorexie, de orthos et orexis ou appétit correct, n’est pas (encore) considérée comme une maladie, ou comme un trouble alimentaire. La personne orthorexique est avant tout une personne qui vit une détresse psychologique, ici en lien avec la nourriture. De peur de manger de « mauvais aliments », elle va ne vouloir consommer –uniquement – des aliments qu’elle juge purs, sains et frais. Elle ne mangera par exemple pas une fraise qui a fait tout le trajet depuis l’Espagne. L’orthorexique fait extrêmement attention à la qualité plus qu’à la quantité des aliments, mais n’hésitera pas à mâcher méticuleusement chaque bouchée avant de l’avaler. Il y a non seulement une envie de manger sain mais aussi l’envie de ne pas être en surpoids. Les causes sont multiples ; des sociologues tentent de l’expliquer par un passage traumatique entre « un besoin de se nourrir » à « un choix de valeurs concernant son alimentation », cela implique non seulement des valeurs personnelles mais aussi collectives. La nourriture est généralement vue comme un bien banal comme pourraient l’être d’autres biens de consommation ; c’est un bien qui est entouré par des pratiques sociales et culturelles.

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A vos assiettes… Prêts… Mangez !

De nos jours, de plus en plus de petits commerces (les foodtrucks par exemples) se font gentiment une place dans nos sociétés. Ils nous proposent de revoir notre alimentation et de découvrir des aliments à la base gras mais revisités. Les sushi-burgers en sont un exemple parlant. Les burgers n’étant à la base pas connus pour leur composition légère en calories, nous les retrouvons maintenant sous des formes bien plus saines. Les références en matière de nourriture changent petit-à-petit dans les esprits. Avant nous associons surtout les burgers aux fast foods, ce qui n’est plus forcément le cas aujourd’hui. Les gens ne veulent plus manger mal, et ce, même sur le pouce !

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