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Le Bonheur en fleur, des créations florales artisanales

Le Bonheur en fleur, des créations florales artisanales

Lors de son mariage, Daniela s’est découverte une passion pour les accessoires en fleurs séchées. Elle a choisi de la partager en ouvrant son atelier à Château D’Oex. Rencontre.

Le Bonheur en fleur, c’est l’histoire d’une passion: celle de Daniela. Originaire d’Argentine, elle vit en Suisse depuis quatre ans. «A la base, je ne suis pas fleuriste, je suis psychologue», confie-t-elle. A son arrivée, elle a dû entreprendre des démarches pour faire valider son diplôme.  Et en attendant, elle a découvert un art qui l’a passionnée et qu’elle a voulu partager. «Pour mon mariage, j’ai découvert les accessoires en fleurs séchées. J’ai adoré le travail de la femme chez qui je me suis fournie au point que j’ai voulu essayer de le faire moi-même», raconte Daniela.

Elle a alors suivi des cours et beaucoup pratiqué avant de lancer son propre atelier au mois de mars dernier. Et quand on lui demande pourquoi ce nom, Le Bonheur en fleur, sa réponse ne tarde pas: «Je voulais un nom qui parle des fleurs et qui fasse directement appel au travail que je fais. Mais trouver cette passion, ça a aussi été tout un bonheur pour moi. Avec mon atelier, j’ai trouvé quelque chose où je me sentais bien, Donc le nom est venu de ça».

 

Artisanal et sur mesure

Travaillant directement depuis chez elle, Daniela propose des créations, faites à la main, en fleurs séchées et stabilisées, telles que de couronnes, des accessoires pour cheveux, des bijoux ou des cadres photos. «Les fleurs séchées et stabilisées sont plus résistantes et durent donc plus longtemps. Si vous faites attention de ne pas les exposer au soleil ou à l’humidité, elles peuvent durer plusieurs années. Du coup, c’est aussi un peu plus ecofriendly», explique-t-elle.

A noter encore qu’au Bonheur en fleur chaque pièce est unique. «Je crée vraiment sur mesure, selon les envies du client», confirme Daniela. «Comme chaque personne aura des envies différentes, j’en profite pour créer des choses vraiment particulières qui soient faites pour le plaisir de la personne qui les a commandées», ajoute-t-elle.

 

Faire plaisir

Et pour y parvenir, elle assure un suivi tout au long du processus de création. «Quand un client arrive, je vais d’abord parler avec lui pour comprendre ce qu’il veut. Après je vais préparer une petite partie de la création et j’envoie ensuite une photo pour m’assurer que j’ai vraiment compris ce que veut la personne. Je demande encore plusieurs fois si ça convient», détaille-t-elle.

Il est important pour Daniela que ses clients n’hésitent pas à lui dire si cela ne leur plaît pas. «Comme cela peut servir à des mariages ou comme des cadeaux d’anniversaire ou de naissance, soit des moments importants dans une vie, j’ai besoin de savoir que les gens sont satisfaits de ce que j’ai fait pour eux», avoue-t-elle.

C’est très important que les gens puissent sentir qu’il y a un humain derrière qui est là pour écouter leurs envies et désirs, Daniela

Et pour instaurer encore un peu plus ce rapport de confiance avec sa clientèle, Daniela a aussi choisi de se montrer transparente. Sur le compte Instagram de son atelier, on peut découvrir les coulisses et comment elle travaille. «C’est moi toute seule qui suit derrière Le Bonheur en fleur. Du coup, c’est très important que les gens puissent sentir qu’il y a un humain derrière qui est là pour écouter leurs envies et désirs. Et ça prouve aussi que c’est vraiment un travail artisanal fait sur mesure par mes petits doigts», révèle-t-elle avec le sourire.

 

Des idées plein la tête

Avec Le Bonheur en fleur, Daniela a finalement trouvé le moyen de faire plaisir tout en se faisant plaisir. Et maintenant que son diplôme de psychologie a été validé, comment imagine-t-elle la suite? «La psychologie, c’est quand même mon truc. Mais je trouve que les fleurs sont ma thérapie. Du coup, j’essaie de trouver du travail dans ma branche mais j’aimerais toujours garder les fleurs à côté», répond-elle en toute franchise.

D’ailleurs, elle a déjà plein d’idées. «J’aimerais bien travailler avec des coiffeuses ou des magasins qui accepteraient de vendre mon artisanat. Après je sais que ça risque d’être difficile parce que je veux conserver l’aspect sur mesure de mes créations», confie-t-elle. Elle aimerait aussi voir grandir son compte Instagram. Enfin, elle réfléchit à étendre ses ventes. «Pour le moment, je suis plus sur la Suisse romande. J’aimerais peut-être commencer à aller un peu vers la Suisse allemande et le Tessin. Mais il y a encore le défi de la langue», conclut Daniela.

Pour découvrir son univers floral, rendez-vous sur son compte Instagram.

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