En septembre 1984, New York vibrait sous les rythmes effrénés d’une nouvelle culture qui montait : le breakdance.
Dans l’iconique discothèque The Roxy, Swatch organisait le tout premier Championnat du monde de breakdance, un événement sans précédent qui allait marquer l’histoire de la street culture.
Des décennies plus tard, la marque rend hommage à ce moment de pure créativité avec une nouvelle collection baptisée Swatch BREAK FREE. Au programme : quatre montres uniques qui célèbrent l’art, le sport, la musique, et surtout, l’expression sans limites.
Retour en 1984 : Quand le breakdance s’imposait à New York
Le 20 septembre 1984, The Roxy accueillait ce qui allait devenir l’un des événements les plus emblématiques du mouvement hip-hop : le Swatch World Breakdance Championship. Organisé par Swatch, ce championnat rassemblait les meilleurs breakers du moment pour une compétition où la performance rimait avec liberté artistique. Pas de médailles ni de pression, simplement une célébration de la créativité, de l’énergie collective et du talent brut, fidèle à l’esprit audacieux de Swatch.
Ce qui rend cet événement encore plus marquant, c’est l’implication de Keith Haring, un artiste dont le nom résonne toujours comme un symbole de la culture urbaine des années 1980. Haring, connu pour ses dessins colorés et engagés, a non seulement conçu l’affiche officielle de la compétition, mais a aussi siégé parmi le jury, rendant cette nuit encore plus iconique. Les participants, musiciens, juges, et spectateurs se sont réunis pour vivre un moment suspendu, en dehors du temps, un instant de créativité pure.
Keith Haring : un artiste au cœur de la culture urbaine
Keith Haring n’était pas qu’un simple observateur de la culture urbaine, il en était l’un des acteurs majeurs. Cet artiste prolifique a émergé sur la scène new-yorkaise dès le début des années 1980, notamment grâce à ses dessins réalisés à la craie dans le métro de la ville. Ces œuvres, réalisées sur les panneaux publicitaires noirs, sont vite devenues emblématiques et ont conféré à Haring une notoriété mondiale. Pour lui, le métro était un véritable « laboratoire » où il pouvait tester ses idées et toucher un public vaste et diversifié.
Ce qui rend Haring si spécial, c’est son engagement social. Tout au long de sa carrière, il a soutenu des causes qui lui tenaient à cœur, comme la lutte contre le sida et la protection de l’enfance. Ses œuvres étaient souvent un mélange de formes simples, de couleurs vives, et de messages percutants sur des sujets comme l’amour, la guerre, et les injustices sociales. La Fondation Keith Haring, qu’il a créée peu avant sa mort, poursuit aujourd’hui son héritage en soutenant des initiatives liées à l’enfance et à la lutte contre le VIH.
Pour le Swatch World Breakdance Championship, Haring a réalisé une affiche qui capturait l’essence même de l’événement : la spontanéité, la liberté et l’énergie collective. Ce lien unique entre l’artiste et Swatch ne s’est pas arrêté là. En effet, Keith Haring a fait don à la marque d’une autre œuvre, conservée précieusement dans les archives de Swatch, et qui inspire aujourd’hui le modèle FROM THE ARCHIVE de la collection BREAK FREE.
Swatch BREAK FREE : Une collection qui célèbre l’expression libre
Aujourd’hui, Swatch rend hommage à cette époque flamboyante avec la collection Swatch BREAK FREE, composée de quatre modèles, chacun inspiré par l’esprit de 1984. Chaque montre raconte une partie de cette histoire et invite son porteur à s’exprimer librement, à l’image des breakers de The Roxy.
- BREAKS OFF : Ce modèle s’inspire directement des teintes vibrantes de l’affiche originale du Swatch World Breakdance Championship. On y retrouve l’énergie des années 1980, avec des couleurs vives et des motifs qui semblent presque danser sur le cadran.
- BREAK LOOSE : Pour les amateurs de simplicité, BREAK LOOSE réinterprète l’affiche en version monochrome. Le cadran carré met en avant un breaker au centre, le tout en noir et blanc, rendant hommage à l’élégance intemporelle des œuvres de Haring.
- BREAK TIME : Ce modèle est un clin d’œil à la montre offerte aux vainqueurs du championnat en 1984. Il est aujourd’hui revisité avec des matériaux modernes, tout en gardant l’esprit de célébration de la street culture de l’époque.
- FROM THE ARCHIVE : Dernier modèle de la collection, FROM THE ARCHIVE est une véritable pièce d’art à porter. Son design est basé sur une œuvre originale de Keith Haring, préservée dans les archives de Swatch. Disponible également en version SwatchPAY!, cette montre incarne l’héritage artistique de Haring tout en intégrant une technologie contemporaine.
Ces montres, au-delà de leur esthétique, sont une invitation à l’expression sans limite. Leur design, leur forme carrée et leur association de matériaux biosourcés et modernes rendent hommage au passé tout en se projetant vers le futur. Avec la Swatch BREAK FREE, la marque suisse prouve une fois de plus qu’elle sait mêler art, technologie, et esprit libre pour créer des objets uniques, à la croisée des chemins entre mode et culture.
L’esprit Swatch, toujours en mouvement
Depuis sa création en 1983, Swatch a toujours cherché à bousculer les codes de l’horlogerie traditionnelle. Avec un esprit pionnier et l’idée que rien n’est impossible, la marque suisse s’est imposée comme un acteur majeur non seulement de la mode, mais aussi de la culture. La collection Swatch BREAK FREE est un parfait exemple de cette philosophie : célébrer le passé tout en ouvrant les portes du futur, rappeler que le temps est une question d’attitude, de liberté et d’expression personnelle.
À travers cette collection, Swatch ne fait pas seulement revivre un événement marquant de la culture hip-hop ; elle continue de soutenir l’idée que la montre, au-delà de donner l’heure, peut être une plateforme d’expression artistique. Un rappel que, parfois, la meilleure façon de célébrer le temps est de le vivre pleinement, sans limites, avec un peu de « Swatchitude ».
Fondateur du Socialize Magazine, Sandro est passionné par les voyages, la pop-culture, les nouvelles technologies et amateur de bonnes tables! Son motto? #kiffance!