Steve Jobs : notre critique du film

Deux ans après le premier biopic Jobs, un nouveau film revenant sur la vie du co-fondateur d’Apple, Steve Jobs, sort dans les salles obscures. Alors que le Jobs porté par Ashton Kutcher n’avait pas conquis les critiques, qu’en est-il du Steve Jobs porté par Michael Fassbender?

Notre critique

Sur le papier, ce film a tout pour plaire : il est réalisé par Danny Boyle, scénarisé par Aaron Sorkin, celui même qui avait scénarisé The Social Network – le film qui racontait la genèse de Facebook – et est porté à l’écran par des acteurs (re)connus tels Michael Fassbender, Seth Rodgen, Kate Winslet ou encore Jeff Daniels.

Malheureusement, à l’écran, on reste sur notre faim. Le film retrace trois lancements de produits majeurs dans la vie de Steve Jobs. On retrouve le génie d’Apple dans les coulisses, confronté à des situations personnelles qu’il doit régler sur deux décennies. Cette trame scénaristique inhabituelle dans les biopics ne parvient pas à décoller malgré le bon jeu des principaux acteurs. A l’image d’une pièce de théâtre, le film est séparé en trois actes lors desquels le héros se retrouve confronté à la même situation et on se rend compte que sa réaction diffère au fil des années et des expériences vécues. Le principal problème du film semble être là : on a l’impression de rester figé, de revivre continuellement le même scénario alors qu’il aurait été intéressant d’aborder d’autres thèmes qui n’avaient pas été évoqués lors de l’autre biopic Jobs. Et puis, sans vouloir spoiler, la fin est d’une simplicité si déroutante que lorsque le film s’achève, on en reste perplexe…