fbpx
Vous lisez en ce moment
Rencontre avec Stéphane Rolle, Directeur de Hibernatus

Rencontre avec Stéphane Rolle, Directeur de Hibernatus

Parfois, la vie nous offre une opportunité et on décide de la suivre. Il y a des risques évidemment, mais certaines personnes y croient jusqu’au bout et s’investissent totalement dans un nouveau projet qui va changer leur vie. Voici le témoignage d’un entrepreneur qui veut du bien aux gens.

Pour découvrir cette méthode qui améliorera votre santé, nous avons rencontré Stéphane Rolle, créateur de la société « Hibernatus ». Qu’est-ce qui se cache derrière ce phénomène ? Le directeur, Stéphane Rolle vous raconte son histoire.

 

Socialize Magazine | Quel a été ton parcours professionnel ?
Stéphane Rolle | J’ai fait des études en économie à l’université de Fribourg tout en travaillant dans l’administratif parallèlement. Je faisais également des remplacements et c’est à ce moment-là que j’ai eu le coup de foudre pour l’enseignement, domaine dans lequel j’ai démarré professionnellement. Début 2000, je me suis lancé dans la formation d’adultes. De 2003 à novembre 2016, j’étais à la direction du CPI à Granges-Paccot et depuis le 1er décembre 2016, j’ai créé « Hibernatus ».

 

Explique-nous ce que représente ton entreprise « Hibernatus » ?
Elle est née il y a deux ans en discutant avec un ami qui m’a parlé d’un nouveau projet qu’il désirait créer avec moi concernant la cryothérapie que je ne connaissais absolument pas. Comme il n’en avait pas l’énergie, sachant que j’aimais bien ce genre de défis, il m’a proposé qu’on lance ce projet ensemble. J’ai donc effectué quelques recherches à ce sujet pour mesurer les différentes possibilités de développement. Mes craintes étaient que cette méthode fasse du mal aux gens, ce qui n’est absolument pas le cas, ou qu’il ne s’agisse que d’un effet de mode. J’ai découvert que l’on pratiquait la cryothérapie avec cette technologie-là depuis 30 ans sauf qu’en Suisse, il n’y a rien. On s’est donc décidé à acheter une cabine et ouvrir un centre. J’ai analysé les fournisseurs et sélectionné celui qui offrait les meilleurs équipements. Nous les avons rencontrés et on s’est rendu compte qu’ils n’avaient pas de distributeurs pour le pays, on a donc négocié la distribution exclusive pour la Suisse, le Liechtenstein et l’Italie. Le projet prenait une telle ampleur que j’ai donné ma démission au CPI et démarré officiellement la société « Hibernatus ».

 

Comment se passe une journée de travail pour toi ?
Je n’ai absolument aucune journée-type et c’est ce que j’espérais. D’une part, je dois tout faire ! Il s’agit d’un domaine que je ne connais pas. Je dois donc apprendre les aspects médicaux basiques, mais aussi techniques compte tenu du fait que nous travaillons avec des gaz froids donc je dois gérer les aspects frigorifiques, électriques et mécaniques, ainsi que les montages et dépannages. Progressivement, j’ai constitué une équipe de personnes à disposition selon les besoins. Les aspects légaux ont également une importance puisque notre activité est proche de la personne et que cela implique que nous prenions les précautions nécessaires. Nous importons nos équipements depuis la Russie et les exportons vers l’Europe. Une société a été créée en Italie. Nous travaillons donc en quatre langues que je ne maîtrise pas forcément. Donc toutes mes journées sont toutes différentes !

 

Quels sont les atouts d’Hibernatus qui font la différence avec la concurrence ?
En ce qui concerne la concurrence en termes de produit, je suis convaincu que nous proposons le meilleur parce que je les ai tous étudiés et j’ai sélectionné celui que je voulais en tant que client. Les performances de nos cabines sont supérieures aux autres.

En termes d’entreprise, nous sommes très dynamiques puisque nous travaillons sur beaucoup de fronts et nous sommes également orientés « solution » puisque nous travaillons avec différents partenariats. Nous ne nous limitons pas à un seul modèle commercial ou un seul modèle de client. Compte tenu d’une taille restreinte, et nous avançons très vite. Il y aura bientôt six centres « Hibernatus » et d’autres encore appartenant à d’autres exploitants.

  

Comment est venu « Hibernatus » ?
Tous les noms autour de « Cryo » étaient déjà pris. Un ami m’a donc dit un jour que ce produit lui faisait penser à Louis de Funès. « Hibernatus » parle donc tout de suite au public français. Pour les italophones et les germanophones, il y a cette consonance à l’hiver et au froid qui est facile à retenir.

  

Quels sont les bienfaits de la cryothérapie ?
Il y en a plein et je continue à en découvrir. La cryothérapie a été développée pour aider les personnes qui souffrent de pathologies de type rhumatismal-inflammatoire (arthrose, arthrite, fibromyalgie, spondylarthrite ou sclérose en plaques). Les effets sont donc ressentis très rapidement. Dans le processus, il y a la création d’endorphine, « l’hormone du bonheur » qui fait que les gens se sentent bien et dorment beaucoup mieux. Les effets latéraux permettent également aux publics à variations d’hormones temporaires (tels que les périodes de ménopause, d’acnés des adolescents ou les cycles compliqués qui influent sur l’humeur des femmes). La méthode est également utile pour réduire la rétention d’eau, ce qui permet de gagner quelques grammes en asséchant le corps, pour la perte de poids, ou en période post-opératoire pour accélérer la cicatrisation et réduire l’inflammation. Les sportifs ont ainsi découvert les vertus de la cryothérapie qui n’est pas dopante, mais  qui permet de mieux oxygéner le sang et éliminer très rapidement l’acide lactique, les courbatures et les crampes.

 

Tu as une belle créativité en parallèle à ton travail, comme la conception d’applications par exemple, qu’est-ce qui t’inspire ?
Les rencontres des gens et les opportunités. Avoir du succès n’est pas compliqué, il faut savoir de quoi les gens ont besoin et trouver le moyen de les satisfaire, voilà la base de l’économie. Au cours d’une discussion avec des gens, on se rend compte qu’il faudrait une application pour telle ou telle chose. On regarde si ça existe déjà, si on peut toucher un public intéressant, on réfléchit à ce qu’on peut faire et on y va. Quel que soit le domaine, je pense qu’on se pose ces questions et ensuite, c’est la chance du succès qui fait reste.

 

Un exemple d’une application que tu as créée ?
Avec une équipe, on a créé « bbapp ». C’est une application qui met en relation parents et babysitters. Nous sommes les seuls à géo-localiser, sur le principe d’Uber si on veut bien. C’est-à-dire que le babysitter décide de travailler dans un rayon près de chez lui, de 10 km par exemple. Dès qu’un parent en a besoin, un message est envoyé au babysitter lui indiquant qu’on le sollicite. Le babysitter peut donc voir le nombre d’enfants, leur âge ainsi que la distance. Si ce dernier accepte, les parents reçoivent un message qui leur annonce qu’un contact est disponible. A partir de là, les personnes se contactent et gèrent ensemble la suite.

  

Qu’est-ce qui te rend heureux de manière générale dans la vie ?
Plein de choses ! Ma famille prioritairement, voir grandir tous mes enfants et voir grandir les choses de manière générale, mes projets professionnels et ce qui m’entoure.

 

En un mot comment définis-tu ton sentiment depuis ton changement de carrière
Libre ! C’est la première chose qui me vient à l’esprit ! La Liberté !

 

Pour quelle raison ?
Parce que je dirigeais une entreprise étatique comme une PME, sous la forme d’une administration. C’est très enrichissement, mais extrêmement fatigant. Maintenant, il n’y a qu’une seule corde et nous sommes quelques-uns à la tirer dans le même sens. Auparavant, les cordes étaient distribuées différemment et ce n’était pas simple d’aller tous dans la même direction.

Aucun commentaire (0)

Laisser un commentaire