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Star Wars The Last Jedi, entre le côté lumineux et obscur…

Star Wars The Last Jedi, entre le côté lumineux et obscur…

Véritable évènement cinématographique de cette fin d’année, le huitième épisode de la saga Star Wars sort enfin dans les salles obscures.

Après un septième épisode qui redonnait vie à l’une des sagas les plus appréciées et connues de la culture populaire, voici (enfin) venu le huitième épisode. Si l’on critiquait de manière générale l’épisode VII parce qu’il reprenait la quasi même trame scénaristique de l’épisode IV, l’épisode VIII prend une direction différente tout en reprenant certains éléments de l’épisode V. Comme le laisse sous-entendre les multiples bandes annonces, l’on y retrouve bel et bien l’entraînement de Rey par Luke Skywalker comme ce fut le cas dans l’épisode V avec Yoda et le jeune Luke. D’autres similitudes sont également au programme comme la révélation des parents de Rey ou encore le lien qui unit Kylo et Rey.

Au niveau de la réalisation, le film tranche avec l’épisode VII de JJ Abrams et offre davantage de profondeur. Certaines séquences sont superbes d’un point de vue visuel et plonge le spectateur au coeur du film. A l’image de Star Wars Rogue One, on retrouve ici un univers visuel quelque peu plus sombre. Les paysages sont quant à eux somptueux et les nouvelles planètes que l’on découvre nous laissent sur notre faim tant nous aurions aimé les découvrir davantage.

Au niveau des personnages, l’on en apprend enfin un peu plus sur le Leader Suprême Snoke et l’on retrouve enfin Luke Skywalker dans un rôle similaire à celui de Ben Kenobi (et non Obi-Wan… les fans comprendront). Rey, Finn et Poe Dameron sont également de la partie dans une évolution différente pour chacun des personnages. Et enfin, il y a l’introduction de nouveaux personnages. Si, dans les précédentes trilogies, l’introduction de nouveaux personnages marquait les esprits, pas sûr que ce soit le cas dans ce nouvel épisode malgré la présence de Benicio del Toro…

Au niveau du scénario par contre, quasiment toutes les situations sont attendues. Si certains faits sont étonnants d’un point de vue scénaristique (le grand méchant de la trilogie n’est finalement pas celui que l’on croit), l’on devine trop facilement l’épilogue de certaines situations. D’autres petites parties du film sont même sans grand intérêt pour l’ensemble du film et l’on se retrouve à se demander pourquoi elles sont présentes dans la version finale. D’autant plus que l’on passe d’une scène à une autre à un rythme effréné, nous donnant l’impression que les scénaristes ont voulu caser le maximum de situations sans prendre le temps de développer ce qui vaut vraiment la peine ; les principales intrigues !

 

En résumé

Au final, l’on se retrouve face à un film qui a l’emballage d’un Star Wars, qui a les ingrédients d’un Star Wars mais qui n’a pas la saveur d’un Star Wars. A titre de comparaison, l’on a davantage l’impression d’être face à un Star Wars devant Star Wars Rogue One que devant ce huitième épisode. Si l’épisode VII servait à relancer la saga après le rachat de Lucas Films par Disney, ce film sert clairement de transition entre les anciennes sagas et la nouvelle qui est en train de se mettre en place. Et c’est peut-être pour cela que l’on sort avec une impression mitigée.

Ainsi, si dans la première moitié du film, tout se met gentiment en place, la seconde partie du film nous emmène au coeur de ce qui fait l’essence même de Star Wars : de l’ésotérisme et de la mysticité, des scènes de combat mythiques au sabre laser et dans l’espace.

Au final, l’ensemble du film reste agréable visuellement et accomplit ce dont nous sommes en droit d’attendre d’un film issu de l’univers de Star Wars : perpétrer la tradition de la saga et divertir le grand public. Pas sûr que cela soit suffisant pour les fans de la première heure…

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